US EUROPE AFRICA ASIA

Les petites villes chinoises veulent aussi leur métro

(Xinhua) 12-09-2017

Les petites villes chinoises veulent aussi leur métro

[Zhan Xincheng/Xinhua]

De plus en plus de villes chinoises envisagent de créer leur propre réseau métropolitain pour diminuer la circulation.

Fin 2016, 30 villes - sur les 657 villes que compte la Chine - possédaient un métro, avec un réseau total de 3 586 kilomètres, en hausse de 16,8% en glissement annuel, selon le ministère du Logement et de la Construction urbaine et rurale.

Depuis le 26 juin, Shijiazhuang, capitale de la province chinoise du Hebei, a deux lignes de métro. Chaque jour, 200 000 personnes en moyenne les utilisent pour leurs déplacements.

D'autres villes au Hebei, confrontées à la pollution, envisagent de demander l'autorisation de construire un réseau métropolitain. Il s'agit notamment de Handan, Qinhuangdao, Tangshan, Baoding et Zhangjiakou.

La première ligne de métro en Chine a été la ligne 1 à Pékin, ouverte en 1969. Elle traverse la ville d'ouest en est, sous la célèbre avenue Chang'an de la capitale chinoise. Elle est l'une des lignes de métro les plus chargées au monde, avec une fréquentation quotidienne de 1,4 millions passagers.

Pékin a maintenant 19 lignes, pour un réseau total de 574 kilomètres.

Chaque jour ouvré, plus de 10 millions de passagers prennent le métro de Pékin. En 2020, la longueur totale du réseau dans la capitale chinoise devrait atteindre les 1 000 kilomètres.

Le métro est un moyen de transport essentiel pour réduire les embouteillages dans les grandes villes.

Depuis mai 2013, les villes n'ont plus besoin que d'une autorisation du niveau provincial pour construire une ligne de métro. Il fallait autrefois une autorisation ministérielle. En 2014, 16 projets de métro ont été approuvés.

« Les métros sont non seulement pratiques pour le transport des habitants, mais aussi rapides et pratiques pour les touristes et les hommes d'affaires », a indiqué Chen Jianguo, un habitant de Quanzhou, dans la province chinoise du Fujian (est).

En plus des grandes villes de Chine, de plus en plus de moyennes et petites villes ont manifesté leur volonté de construire des métros. D'après des estimations, environ 50 villes du troisième rang ont élaboré leurs projets de construction de métros.

Fin 2015, les projets de construction de métros dans 44 villes chinoises avaient été approuvés, et la longueur totale des réseaux en construction s'élève à 4 448 km, dont plusieurs lignes dans des villes du troisième rang, dont Xuzhou, Nantong, Wuhu, Shaoxing, Luoyang et Baotou.

Dans la province du Sichuan (ouest), treize moyennes et petites villes, dont Luzhou et Yibin, ont inscrit la construction de métros dans leur plan quinquennal.

« Les villes du troisième rang construisent activement leurs métros. L'enthousiasme sera le moteur essentiel de la construction d'infrastructures, » a indiqué Jiang Shenggan, un expert en métro à Fujian.

Selon les prévisions des experts, à l'horizon 2020, 50 villes en Chine auront des lignes de métro, avec un réseau total de 6 000 kilomètres. L'investissement dépassera les 4 000 milliards de yuans (511 milliards d'euros).

« Les villes ont besoin de plannings scientifiques pour développer les réseaux métropolitains, car ceux-ci sont assez coûteux. L'objectif ultime est de servir encore mieux les habitants des grandes villes, » a indiqué Sun Zhuang, professeur de l'Université de Tongji à Shanghai.

PDF

 
Ce site est produit par le China Daily de la République populaire de Chine.